Mesdames, Messieurs,
En tant que nouveau Recteur de l'Université abaleconienne, je tiens à vous préciser quels seront les grands enjeux auxquels sera confrontée notre institution, et quelles seront les mesures prises dans ce sens.
Voilà longtemps que le projet d'une université abaleconienne était dans les cartons. Dès la fondation de la République d'Abalecon, le gouvernement provisoire, sous la présidence Delùma, avait accueilli favorablement la création d'une université, comme outil nécessaire à la démocratisation du pays. Benùs Ovàlus, représentant ydéen, avait par ailleurs lancé les bases de ce qui devait être une coopération universitaire entre les deux pays. Malheureusement, le fédéralisme ambiant a paralysé ce projet et après l'échec cuisant de l'UrA (Université de la République d'Abalecon) et du Département fédéral de l'Education, le système universitaire a été divisé en facultés. Aujourd'hui que reste-t-il de tout cela ? Absolument rien. Nous sommes revenus à la case départ : l'université fédérale abaleconienne. Exit les facultés, revoilà un système centralisé. Peut-être qu'il est temps que l'université abaleconienne revienne sur le devant de la scène. C'est mon objectif. Voici les mesures concrètes qui vont être mises en place prochainement :
1. Mise en place du système diplômant.
Le système se voudra flexible au possible, selon un principe : 1 matière = 1 diplôme. Il n'est pas question de créer un diplôme englobant plusieurs matières, ni même un diplôme à la carte. En revanche, il n'est pas exclu que soit possible la délivrance d'un titre unique pour un ensemble de diplômes similaires. Une loi fédérale viendra préciser tout cela.
2. Recrutement de professeurs.
La condition de diplôme sera exclue. Je souhaite des enseignants d'horizons divers : des spécialistes avant tout de leur domaine. Des étrangers, des abaleconiens, tous seront les bienvenus.
3. L'élaboration d'un catalogue de formation.
C'est la dernière étape : nous avons la maquette de diplôme, nous avons les professeurs, nous pouvons enfin proposer un ensemble de matières.
4. En sus, je souhaite développer des coopérations à l'international, un système de bourses, et bien d'autres choses encore, mais ce n'est pas la grande priorité du moment.
Dotons-nous d'une base, le reste est pour le moment superflu.
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