Cadre bucolique, paysages enchanteurs, bienvenu au Gerolstein !
Après
votre arrivée en fanfare, c’est le cas de le dire, vous découvrez un
paysage de carte postale. Car le Gerolstein, c’est ça, une jolie carte
postale comme on en fait plus. A votre arrivée, vous êtes pris en
charge par la fanfare locale, qui vous jouera un air suranné d’une
époque rappelant nécessairement l’ancien empire austro-hongrois. Fan de
Sissi et de cette ambiance kitchissime, pas besoin de se mouvoir
jusqu’à Vienne, le Gerolstein est là. Après 10 minutes de musique
abrutissante, c’est un petit peu le test d’entrée, les rares personnes
qui auront survecu découvriront une nation qui semble paisible.
Diantre, ce n’est pourtant pas le cas !
Au pouvoir, monarchie
oblige, l’Archiduchesse. Quand je vous dis qu’on colle à la carte
postale… L’avatar est magnifique, chacun a ce genre de photo dans son
grenier, de l’époque où l’on prenait les photos en noir et blanc, et où
la grande classe, c’était de ne surtout pas regarder l’objectif ; mais
l’Archiduchesse l’est moins, objective. Vous vous demandez peut-être :
mais pourquoi est-il si méchant ?? Bien tenté de vous répondre : Parce
que ! Mais là, c’est une mission de service public que de dire cela.
L’Archiduchesse vous ne la connaissez peut-être pas, en tout cas pas
sous ce nom. Par contre si je vous dis : Mme Irina Lioubvna, la femme
de cro-magnon à l’avatar-planche-à-repasser, Mme Chi Pao Li, l’alien
aux yeux bridés, ou simplement Natacha, hotesse de l’air qui fait ding
dong dans les aéroports du MM, peut-être que cela vous dira quelque
chose…Non ? Tant mieux, vous avez su échapper à notre Archiduchesse
alors ! Car oui, notre Archiduchesse est avant toute chose une
travestie. Qu’on la voit dénudée à Montenecrova, ou promouvoir le
Kamasoutra (sic : déformation, elle fait l’hotesse de l’air aussi, donc
les soutes, elle connaît !) au Neo-Cheng, s’entourer de play-boys dans
son pays, tout porte à croire que Madame est portée sur la chose. Au
point de se moquer des Mnibetains, dont la capacité à grimper au rideau
ne plaît pas à notre aventureuse d’un soir. Mais quoi, Madame
l’Archiduchesse, tout le monde ne pense pas qu’à cela dans le MM !
Pour
l’aider dans sa tâche, démesurée au demeurant, de demeurés notre Tâche
se fait aider. (Joli !). En effet, Mme l’Archiduchesse s’est donnée
pour objectif de récolter des joueurs pour l’aider à construire son
bordel. Sa technique ? Quand la séduction ne marche pas, elle teste la
méthode vautour, allant dans les nations endormies proposer ses
se(r)vices à qui veut bien d’elle. Ainsi notre charmante Archiduchesse
a su s’entourer de Conseillers aux muscles reluisants mais qui n’ont
malheureusement pas une once d’intelligence, au grand damne de notre
Archiduchesse. Ainsi le projet de Charte piétine, la faute à un
conseiller qui ne sait faire la différente entre un Comte, un conte et
un compte. Au bout du compte, le Conte de Fée a quelques fissures.
Notre avis :
A
un autoritarisme primaire, le Gerolstein a su attacher un paysage de
carte postale kitchissime, dominé par une Archiduchesse qui a su
s’entourer d’une gent masculine agréable à regarder, mais sans doute
pas à lire…A consommer frappé.
Notre note :
Archiduché de Gerolstein : 2/10