Communiqué

La Chancellerie fédérale s'exprime favorablement quant aux différents projets de lois présentés par M. Hosnìgok.

Le projet de loi sur les partis politiques permet d'encadrer au mieux les différents modes d'expression politique dans notre pays. Le système proposé par M. Hosnìgok est à la fois simple et complet. A cet égard, la possibilité pour toute personne ayant vu sa demande de création de parti politique refusée de former contre cette décision un recours dans un délai de sept jours m'apparaît comme la garantie contre l'arbitraire que beaucoup dénoncent. Je souhaite simplement, comme l'Orsàgközlöt l'a fait remarquer, que ce projet soit plus précis quand aux modalités de financement des partis, afin d'éviter de possibles abus.

Le projet de loi sur l'expulsion des personnes en situation irrégulière me semble important également : il n'y a pas, à l'heure actuelle, de possibilité légale de mettre fin au séjour de personnes qui n'ont plus rien à faire à Abalecon. Et elles sont nombreuses ! Ce texte met en place un dispositif simple, rapide et efficace, qui nous permettra de lutter contre les éléments perturbateurs qui restent sur le territoire abaleconien sans rien y faire de concret.

Ce projet va de pair avec le projet de loi sur l'activité. Il me semble là encore très important d'accorder le privilège d'être abaleconien en fonction de son investissement. M. Hosnìgok propose de limiter l'accord de la nationalité en fonction de l'investissement de chacun dans la vie publique. Je souhaite également que le gouvernement s'intéresse à la citoyenneté. Il n'est pas normal que des personnes puissent voter alors qu'elles ne participent que de manière occasionnelle à la vie publique.

Enfin, le dernier projet présenté par M. Hosnìgok, relatif à la sortie d'Ecomicro d'Abalecon m'apparaît comme un moyen essentiel de conserver notre souveraineté économique. J'entends déjà les opposants du PSC, s'ils existent encore, dire qu'Abalecon aurait tout intérêt à rester dans ce système voire à l'approfondir. Le PSC veut nous faire croire à un tour de magie : avec Ecomicro, l'économie fonctionnera mieux. Il suffit de constater que depuis l'arrivée d'Ecomicro à Abalecon, pas une seule transaction économique n'a eu lieu. A partir de là, il faut savoir tirer les conséquences qui s'imposent et quitter ce système qui ne convient pas aux abaleconiens.

Je rends enfin hommage à Mme Lödykòva, qui a présenté un projet de loi sur la liberté de la presse. Je soutiens ce projet bien entendu, en demandant toutefois des précisions sur les conditions de respect de l'ordre public, posées par la loi.