Je tenais à introduire ce communiqué par une réflexion personnelle sur le gardien de la légalité abaleconienne : le Conseil de la République, que j'ai l'honneur de présider depuis sa fondation il y a maintenant deux ans. La particularité d'Abalecon est d'avoir été, et d'être toujours, une nation légaliste. Au point que l'on parle parfois de "legocratie" et, sans parler d'emboitement (c'est une métaphore avec legocratie, vous l'aurez compris !), force est de constater que le système légal abaleconien est particulièrement dense et, par bien des points, complexe.
Cette complexité je la connais, puisque je la pratique depuis deux ans. Le Conseil de la République a forgé le droit abaleconien depuis la Révolution de Dentelle. Cela veut-il dire qu'il a une part de responsabilité dans la complexité du droit abaleconien ? Sans nul doute, je ne peux pas dire le contraire. Néanmoins je reste intimement persuadé qu'un système légal simple, voire simpliste, est dangeureux pour nos concitoyens. En établissant des règles compliquées et des exceptions, le système légal abaleconien s'est adapté aux valeurs de notre pays, et n'a cessé d'étendre les libertés de nos concitoyens. Proclamés principes constitutionnels, les principes qui régissent notre pays sont aujourd'hui dans la Convention de Sauvegarde des Droits et Libertés fondamentales. Le Conseil de la République est, et restera, gardien de la liberté d'expression. Le Conseil de la République est, et restera, gardien de l'intégrité de tous nos concitoyens, quelle que soit leur origine, leurs convictions ou leur orientation.
Le Conseil de la République est une institution au service des citoyens : jamais une requête n'a été refusée, jamais un jugement n'a pas été rendu, jamais un avis n'a pas été donné. Le travail du Conseil de la République est dense, la jurisprudence en témoigne. Plus que jamais le Conseil travaille pour Abalecon, et reste plus que jamais un outil indispensable à la démocratie.
Beaucoup ont critiqué l'institution, beaucoup ont voulu la supprimer, l'adapter à la modernité. Aucun n'a réussi : le Conseil s'adapte tout seul, parce qu'il au plus près des voeux de chacun. C'est la raison pour laquelle notre institution va fêter ses deux ans d'existence, et qu'aucune autre institution fédérale ne peut en dire autant.
Le Conseil doit s'adapter, et c'est mon souhait également : je souhaite que désormais le CR comme beaucoup l'appelle soit d'un accès simple à tous. La publication de fiches pratiques, la mise à jour du site internet devraient permettre à chacun de consulter l'actualité de notre institution et de savoir "qui" saisir.
Plus que jamais le Conseil de la République est au service des citoyens et de la démocratie.
Longue vie au Conseil de la République !
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