Communiqué

Mademoiselle Sagasti a affirmé vouloir réformer le système d'accueil des étrangers à Abalecon, en oubliant de préciser qu'il s'agit d'un empiétement de compétences qui ne sont pas les siennes. Les naturalisations étant, en effet, du ressort de la DAI. Mademoiselle Sagasti prétend faire une différence entre les naturalisations et l'"accueil des étrangers qui demandent la citoyenneté", ou qui souhaitent résider à Abalecon...D'abord, s'ils demandent la citoyenneté, c'est qu'ils souhaitent devenir citoyens d'Abalecon, et donc s'y établir durablement...On appelle cette démarche : "demande de naturalisation". Pour obtenir les droits des citoyens d'Abalecon, il suffit de devenir citoyens....Que madame Sagasti cesse de faire des distinctions qui n'ont pas lieu d'être. En ce qui concerne les étrangers de passage, émissaires ou représentants d'un pays, ou d'un organisme, tous deux clairement identifiés, des visas temporaires sont prévus. Rien n'a changé sur ce point. Il est évident que tout étranger se doit de respecter le pays et le responsable de la diplomatie qui l'accueille.

Ensuite, mademoiselle Sagasti parle de mettre en place une législation précise sur les visas et par la même occasion, les naturalisations (dossier DAI), en instituant une procédure précise, claire et transparente....
Mais la législation existe, ma bonne dame ! Il suffit de se reférer au décret du 13 novembre 2007 précisant les conditions d'obtention de la citoyenneté :
1)Tout nouvel arrivant, souhaitant obtenir la citoyenneté abaleconienne, doit remplir le formulaire prévu à cet effet, et le déposer au service immigration et naturalisation de la DAI.
2)Le DAI doit rendre son verdict dans les 7 jours, au plus tard, suivant le dépôt du formulaire, et publier le décret de naturalisation prévu à cet effet.
3)Tout refus de la DAI doit être motivé.
4)Il est possible de faire appel de la décision de la DAI au Conseil de la République
(http://archives-ab.cultureforum.net/inhstvo-f6/decret-conditions-d-obtention-de-la-citoyennete-t639.htm)

Jusqu'ici, la DAI n'a jamais dépassé ce délais de 7 jours. Etudier un dossier de demande de naturalisation ne s'improvise pas. Encore une fois, ce voeu de réforme de mademoiselle Sagasti n'est qu'un effet d'annonce, puisqu'elle s'engage à faire ce qui existe déjà et qui a déjà été mis en place. Merci donc de ne pas empiéter sur un domaine qui n'est pas le vôtre...jusqu'ici, j'ai toujours eu d'excellentes relations avec la DAE : quelque soit le résultat de l'élection, je souhaite que cela puisse continuer, afin que le pays ne soit pas paralysé en conflit de compétences...

Je constate que vous vous êtes déjà fait à l'idée que je serai DAE. C'est un premier pas M. Slissken !

Belle robe, Madame.

Avez-vous déjà acheter le mobilier adéquat pour votre nouveau bureau?

Merci M. Karter

Non, je n'ai encore pas acheter de mobilier. Je ne fais pas partie des gens qui pense que ma victoire est acquise, comme M. Slissken...Attendons simplement l'issue du suffrage.

Certes, il est vrai que les élections peuvent changer d'un coup de vent. Pour ma part je pense que ma victoire s'approche chaque heure plus de l'utopie que d'une éventualité à prendre en compte.

Héhé...Vous courez plus vite que moi, mademoiselle !
Je n'ai pas envisagé, dans mon communiqué, que vous étiez déjà élue(c'est vous qui le dites), mais ai simplement souligné le décalage de votre discours avec les faits. De plus, si votre politique est de faire des procès d'intention à tous ceux qui ne disent pas "amen" à tout ce que vous proposez, mieux vaut, en effet, que vous ne soyez pas élue. Mais je sens là dans vos accusations un lapsus révélateur, masquant une fausse humilité démagogique.

Vous n'arrêtez pas de dire que "ces compétences ne sont pas les miennes". Pourtant je ne suis pas DAE. Il y a donc bien un décalage de votre part...Quant aux procès d'intention, je ne pense pas que vous soyez la personne la plus à même de me faire quelque reproche que ce soit à ce sujet.

L'objet du présent communiqué était de réagir à votre programme, en le commentant : j' en ai le droit et même le devoir. Je ne vous "intronise" pas DAE à l'avance, alors que le vote n'est pas encore terminé, mais constate, dans vos propositions, qu'il y a risque d'empiètement avec mes compétences. Je m'interroge sur la pertinence de vos propositions...Ecouter est aussi une qualité nécessaire pour toute personne aspirant à devenir le responsable de notre diplomatie. Je dis bien "toute personne" et jusqu'à nouvel ordre, "toute personne" ne se limite pas à Linda Sagasti.

En publiant ce communiqué, vous mettez en jeu la position d'une institution publique, la Délégation aux Affaires Intérieures, sur un candidat à une élection. Non, vous n'avez pas le droit, en tant que représentant d'une institution, de faire de commentaires sur mon programme. Que se soit votre opinion personnelle, libre à vous, mais que vous vous permettiez de faire valoir votre opinion comme étant celle de la Délégation, c'est inacceptable.

Veuillez m'excusez, mais je pense que Monsieur Slissken est dans son droit de nous révéler ces informations car c'est le travail de la Délégation des Affaires Internes qui est discrédité avec votre programme vu que des faits accomplis sont traités comme inexistants.

Pardon ?

Alex Karter a écrit:

Veuillez m'excusez, mais je pense que Monsieur Slissken est dans son droit de nous révéler ces informations car c'est le travail de la Délégation des Affaires Internes qui est discrédité avec votre programme vu que des faits accomplis sont traités comme inexistants.

Ha quand même ! C'est bien ce que je disais plus haut : je ne fais que souligner que votre programme, du moins d'après vos déclarations publiques, se permet 1)d'empiéter sur un domaine de compétences qui ne sont pas celles d'un DAE et 2)propose de mettre en place ce qui existe déjà depuis longtemps, laissant entendre que rien n'est fait ou n'a été fait.

Je n'interviens pas sur la question diplomatique, mais sur mes domaines de compétence en tant que DAI. Mademoiselle Sagasti, ne faites pas celle qui ne comprend pas ce que je dis : mon communiqué est pourtant clair dans le fond et dans la forme. Merci donc de ne pas prêcher le faux pour le vrai, ce qui discrédite mon service. Il est révélateur de constater que d'autres, extérieurs à la délégation, vous le fassent aussi remarquer.