Le décès brutal de Jacky Deluma relance une nouvelle campagne électorale, qui s'annonce tout aussi mouvementée que la précédente. Critiqué pour sa gestion hasardeuse de l'économie à coup de décrets et autres mesures tapageuse, Jacky Deluma laisse derrière lui une économie en sommeil qui n'attend qu'un nouveau délégué pour se réveiller.
Austère et froid, depuis son élection, Jacky Deluma n'était plus le boulanger résistant des débuts d'Abalecon. Surnommé le Calvitiste par son entourage, il était devenu presque triste et faisait preuve en tout d'une gestion particulièrement austère de l'économie. Alors certes il y eu des mesures positives : la création d'allocations pour les étrangers ou la mise en place d'un système de transaction automatisé, mais il y a eu aussi beaucoup de bévues : la création de la mise sous-tutelle, éprouvée par Frédéric von Seidel, la pléthore de taxes et impositions constituant une double-voire une triple-peine pour les consommateurs. Toutes ces mesures, pourtant impopulaires n'ont jamais fait d'aucun recours que ce soit devant le Conseil de la République, qui aurait pourtant eu tôt fait de les annuler.
Que laisse aujourd'hui Jacky Deluma ? Une économie à la traîne, des décrets dont on ne sait que faire, pas même le directeur du département des finances, Romain Estade, qui a pourtant commencé à faire le ménages, des entreprises fermées, des difficultés pour créer entreprises ou associations (en témoigne la difficile réouverture du Vatfer Bar, qui semble toutefois acquise maintenant). Une économie paralysée par les taxes, par les mesures contraignantes, à des kilomètres du MSE originel.
Devant ce bilan, le futur DFE aura une tâche énorme : relancer l'économie, redynamiser ce qui peut l'être et combler les attentes de nos concitoyens.
La question qui se pose maintenant est : qui pourra relever la tâche ?
ATV s'est penché sur ceux qui pourraient être candidats à cette élection, essayant d'en relever les points forts mais aussi les faiblesses :
- Romain Estade. Sa position d'actuel directeur des Finances est à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage parce qu'il est au coeur du système économique, inconvénient parce qu'il fait partie du système Deluma, nommé par Jacky, il reste pour beaucoup un personnage effacé. Effacé peut-être, mais qui a quand même su s'imposer face à son chef, en abrogeant par exemple le décret très contreversé de la taxe indirecte.
- Léonard d'Artois. L'initiateur du MSE abaleconien a sans nul doute une revanche à prendre. Ce d'autant que l'élection de Jacky Deluma ne c'etait pas faite sans quelques irrégularités. C'est sans doute celui qui connait le mieux le fonctionnement du système économique. Cependant, Léonard d'Artois est dans une position délicate, notamment suite à la disparition encore non éclaircie de Benus Ovalus, ou les prises de position nombreuses quant aux institutions fédérales. L'anarchiste de Bradoner devra convaincre une partie de la population qui fait preuve de méfiance à son égard.
- Archedamos Ydeos. On attend depuis longtemps le retour de l'ex-archonte ydéen sur la scène politique. Son programme de libéralisation de l'économie s'est à maintes fois heurté aux oppositions virulentes des abaleconiens. Il faut dire qu'Archedamos Ydeos n'a pas toujours vraiment sur expliquer son programme, mêlant celui-ci à l'expérience de la voix qui n'a convaincu que lui en définitive. La fermeture du Vatfer Bar a donné à l'homme suffisamment de rancoeur et a peut-être relancé dans la course de président de l'UMP, dont on attend toujours un plan de bataille pour l'économie.
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