Interrogatoire de Frédéric Von Seidel

Frédéric von Seidel entra dans une pièce austère, uniquement meublée d'une table et de trois chaises, accompagné des deux policiers. L'un d'eux lui montra une chaise et lui fit signe de s'asseoir...

L'un des policiers avait trouvé une cible et des flechettes. Le second, debout, le pied sur une chaise, s'adressa à Frédéric Von Seidel :
Parlons du Litzebourg, si vous le voulez bien...Il s'agit d'une partie du territoire abaleconien, pour mémoire. Pour commencer, vu que nous êtes dans nos murs et que vous êtes sous le coup d'un décret grand-ducal, veuillez commencer par retirer ce titre de votre signature, le temps de l'enquête, je vous prie.

Veuillez retirer votre signature, je vous prie...répéta calmement le policier, tandis que résonnaient les coups de fléchettes se plantant dans la cible.

Vous ne voyez pas ? Quel dommage...cet entretien aurait bien mieux commencer, répondit le policier avec un sourire complaisant et faux. Bien, écoutez, continua-t-il, avec le ton dont on use d'habitude envers un enfant ou un individu "limité", du fait du décret grand-ducal, votre titre n'a aucune raison d'être, voilà tout...il est, comme qui dirait, usurpé. Soyez raisonnable, retirez-le de votre propre chef. Votre esprit coopératif sera pris en compte : ce sera tout bonus pour vous, n'en doutez pas.

-Et bien voilà ! Vous voyez, quand vous voulez ! Je sens que cet entretien va être très constructif, dit le policier d'un air réjoui. (s'adressant à son collègue)Qu'en dis-tu ?
-Je dis que ça commence pas mal.
-Bien, revenons à nos moutons...Si je vous dis "Litzebourg", vous me répondez...?

Si je vous dis : Litzebourg-Abalecon, vous me répondez...?

Là, je vous demanderai d'être plus précis, je vous prie.

Nations differentes

Bzzzzzz ! Mauvaise réponse ! Je crois que vous vous égarez...allez, vous pouvez faire mieux que cela. Essayez encore !

C'est mieux. vous progressez.
Et maintenant, si je vous dis : Natacha Straviskova-Seidel et SAR Michael Seidel...vous me dîtes ?

Parlez-nous de vos rapports avec ces personnes...

Pour votre père, vous en êtes certain ? Mais dîtes-nous pourquoi votre belle-mère vous prendrait-elle en grippe ? demanda le policier, qui prenait des notes sur un calpin.

Pour l'instant, c'est à vous que nous posons la question. Faites un effort...vous devez bien avoir une idée. Quelle pourrait en être la raison ? Vos fréquentations, vos connaissances pourraient-elle en être la cause ?

Quelles sont vos connaissances(EL : je parle des personnages) dans le micromonde ? Ont-elles un rapport plus ou moins direct avec le Litzebourg ?