Mademoiselle Lödykòva, vous parlez avec de biens grands mots, mais il est rare que vous agissiez.
L'arrêté concernant la censure d'obscénités est véridique et n'entrave en rien votre liberté d'expression. Il vous oblige simplement à faire usage des termes Copro et Graphe lorsque vous voulez utiliser les mots censurés. Cet arrêté intervient après les propos honteux, détournés et fallacieux de M. Copro Graphe à l'encontre de la Chancelière Fédérale et d'Abalecon.
M. Copro Graphe a qualifié notre Chancelière de "petite" Impératrice ! Il a aussi vivement critiqué notre Nation en pointant du doigt la politique d'immigration qui je vous le rappelle a fonctionné et a permis à notre pays de réguler le nombre de personnes souhaitant profiter de nos systèmes divers et souhaitant semer le trouble dans notre pays. Mais il a délibérément masqué l'organisation du référendum au bout duquel si "Nje" était majoritaire, la Chancelière a annoncé qu'elle démissionnerait. C'est une faute grave pour quelqu'un qui se veut journaliste. Je ne peux tolérer, étant moi-même journaliste qu'un individu ternisse notre image micromondiale par le biais de mensonges et de dénis mal écrits qui plus est ! Je ne peux tolérer que nos enfants et nos concitoyens soient l'otage de la "merde" intellectuelle d'un fanatique. Ainsi, et c'est du devoir de mon Ministère d'informer et de clarifier la situation, toutes les personnes lisant un article de M. Copro Graphe sauront immédiatement de qui il s'agit car c'est écrit dans la loi. Cette loi que vous fustigez mais qui ne vous empêche pas de parler de M. Copro Graphe, ni de lire ses torchons mensongers. Il est de mon bon devoir de signaler tout journaliste incapable à ma Patrie mais je ne suis pas certain que vous sachiez véritablement ce qu'est la dévotion envers son peuple et sa Nation, Mademoiselle Lödykòva.
Vous vous opposez à l'Öröklùtmut ? A l'heure où j'essaie de mettre abalecon sur la voie du progrès intellectuel et culturel, vous vous placez comme une barrière ? Vous n'êtes pas séreuse ? Tout journal quel qu'il soit à une ligne éditoriale, un règlement intérieur assurant la cohésion entre ses différents employés. Ce règlement prévoit en outre qu'un employé ne puisse pas insulter son patron, ce qui est normal. Elle prévoit aussi le respect des autres, l'interdiction de l'incitation à la haine, à la violence ou au racisme ! Cette charte interne est là pour assurer la cohésion et l'esprit en règle de ce journal. Vous voyez du flou là où il n'y en a aucun ! Cette charte est en plus signée par les employés, qui ont la liberté de l'approuver ou pas. Il n'y a rien de vague là-dedans ! Quand à l'article 4, vous faîtes totalement erreur ! Vous admettrez qu'il est difficile de publier une critique sur une édition déjà imprimée. Cet article consiste donc à ce que le Bureau de la Direction reçoive les critiques, les mettent en page et les publie dans la prochaine édition, si ces critiques respectant la charte interne notamment. Imaginez qu'un M. Copro Graphe nous envoie une critique du genre "Il faut exterminer Abalecon" (et personnellement, je pense qu'il en serait capable), pensez-vous que nous devons publier ce message de haine ? Je m'y refuse, et je condamne tout ce qui a attrait à la haine, en quelconque circonstance. Il n'y a pas de question d'être favorable ou non à une critique mais de coordonner et de regrouper l'édition de ces dernières. Bien sûr, il est aussi du devoir de la presse de filtrer les messages racistes et haineux.
Je ne fais pas mes arrêtés à la légère ! Je les travaille et j'essaie de servir au mieux mon pays. Je crois surtout que vous vous servez de la rupture des liens avec Prya pour tenter de mettre à mal l'excellent travail de la Chancelière et de ternir une nouvelle fois son image. Je suis également persuadé que vous n'avez rien contre ces textes mais que cela vous confère une image de Matronne de la Douleur aux yeux du micromonde. Tant pis si pour cela vous devez vous contredire et vous opposer aux avancées démocratiques de notre pays. Vous vous opposez non pas pour construire mais pour détruire ce que vous n'aurez jamais, que gâchis !