Réunion des Etats membres du CIVES

On pourrait croire que l'Empire de Ghawana a toujours été une province unie et étendu, c'est faux. En réalité, avant l'an 1299, aucune tribu présente sur le sol ghawanéen ne parvenait à s'entendre. Il n'existait pas un Empire de Ghawana mais une multitudes de petits royaumes, luttant pour sauvegarder oasis et terres fertiles, denrées rares dans cette contrée désertique. Les guerres de conquête étaient nombreuses. La communauté la plus puissante se nommait Doadongo, elle occupait en place forte l'actuelle ville de Bamata. Les histoires et mythes transmis de génération en génération témoignent de guerriers invincibles, protégés par Dieu lui-même. On dit que des sorciers sacrifiaient des enfants pour permettre à cette armée de gagner des forces. Pourtant aucun squellette n'a été retrouvé, les ossements détérés s'avèrent être ceux de singes dits "farceurs". Il s'agit d'une espèce de primates relativement joueuse et dont le "rire" s'apparente à celui des humains. Cette espèce a fait malheureusement l'objet d'une chasse intensive par les braconniers du Gerolstein et elle est aujourd'hui quasiment exterminée.

L'Empire naquit discrètement dans les rêves de possession du Roi de Bamata : Imigdjibé IV. A la tête d'une impressionnante communauté, il se lança dans une oeuvre belliqueuse, visant à s'attribuer les royaumes ennemis. Sa conquête commença par le sud, où il annexa le Royaume de Dodona sans aucune résistance ou presque. Son évolution fut cependant stoppée à l'est par la présence des forces de l'archiduché du Gerolstein. Au prix d'une persévérance empreinte de patience, Imigdjibé IV parvient à conquérir Touamara et Gorana. Mais il décède avant d'avoir achever ses plans. Agonisant, il trouvera cependant la force de proclamer l'Empire du Ghawana qui est aujourd'hui dénommé Ancien Empire du Ghawana. C'était le 2 décembre 1299.

La légende était née et Bamata devint rapidement la place forte. L'Empereur avait été une grande personnalité et il s'accoutrait de la peau d'un lion qu'il avait lui-même vaincu à mains nues. De fil en aiguille, et après les rumeurs et le culte qui lui furent voué, il fut baptisé le Grand Lion Conquérant. Depuis ce titre fut attribué à tous les grands chefs de villages sous l'appelation Lion Conquérant. En effet, nul ne pouvait être plus grand qu'Imigdjibé IV. Malgré les nombreux massacres dont il fut responsable, il apporta l'âge d'or et la prospérité, ainsi qu'une certaine forme d'unité. Il est considéré comme un héros et un élu de Dieu.

On estime que l'apogée de l'Empire se poursuivit jusqu'en l'an 1742. C'est en effet à partir de cette époque que le trouble s'installa. Maloud Ier décède sans héritier et ses frères se disputent alors les terres et le pouvoir. L'Empire est alors officiellement divisé en 4 parties, chacune s'axant autour des points d'eaux et de matériaux. Mais au délà des complots et des tentatives d'assassinats qui sèment le trouble, c'est aussi une grande sècheresse qui va décimer le pays et mettre un terme à l'équilibre fragile de la Fédération du Ghawana, puisque telle avait-elle été nommée.

En 1787, les récoltes ne parviennent plus à nourrir tout le monde. Des guerres civiles éclatent, deux Rois sont renversés et lapidés par un peuple affamé. De coups d'état en coups d'état, de meurtres en meurtres les ghawanéens s'entredéchirent. Le Roi de Bamata à la tête d'une armée conséquente bien qu'affaiblie, est le seul à garder son emprise et son autorité. Pourtant, il dut faire face à trois problèmes majeurs : les pillages annoncés des autres royaumes (Bamata bénéficiait d'une corde d'abondance déchaînant les plus viles jalousies), tombés dans l'anarchie, la pénurie d'eau et enfin l'avancée de l'armée du Gerolstein qui ne cachait plus ses idées de conquête.

En 1807, assiégé et battu, il demande alors au Gerolstein l'échange d'eau et de nourriture contre des richesses qu'il possédait, à Bamata. L'Archiduché refusa et exigea une reddition que le Roi fut contraint d'accepter, pour "sauvegarder" son peuple. Les ghawanéens furent nourris et abreuvés, mais en contrepartie, ils furent réduits à l'état d'esclaves, et soumis à la servitude du Gerolstein. S'engage alors une période sombre. Les femmes ghawanéennes sont souvent victimes de violes et de tortures, les hommes quant à eux, doivent travailler à l'extraction des richesses jour et nuit. Le peuple ghawanéen vit difficilement mais le sentiment de révolte et de haine s'installe, envers cet homme blanc qui les domine.

Dès les années 1900, le Gerolstein perd de son influence, notamment à cause des petites émautes qui commencent à gronder. Les troupes sont peu à peu repoussées et rapidement le peuple ghawanéen parvient à récupérer sa souveraineté. L'indépendance est déclarée par le Roi de Bamata, Pabam'n Ier. Elle provoque une vive hostilité de la part de l'Archiduché du Gerolstein qui ne pourra cependant récupérer les contrées libérées par la force, bien que l'utilisation d'agents secrets pour agir soit monnaie courante.

Si le Ghawana est libéré, et si ce sont désormais 6 provinces qui vivent de façon indépendante, la situation intérieure ne s'améliore pas vraiment. Les différents chefs de ville ne parviennent pas à se mettre d'accord autour d'un projet commun. Il faut attendre l'an 1993, pour que les traités de paix sont signés entre les provinces de Touamara et Gorana (rattachée à la tribu touamaré), de Bamata, de Dodona, de Mamala et de Patala. Zanta Ier participe au rapprochement des tribus. Il échappe à une tentative d'assassinat fomenté par des agents du Gerolstein, d'extrême justesse. En paix, les chefs de tribus parviennent à s'accorder sur deux éléments : le fonctionnement intérieur de l'Empire et l'emplacement de la capitale. Choisie pour sa position centrale et stratégique, Gorana devient sur le papier la capitale du futur empire. Assez petite, la ville va connaître, de 1999 à 2007, de profonds changements d'infrastructures. Par le travail de milliers d'habitants, elle quadruple de superficie, se dote de bâtiments solides, neufs et de rues pavées par la pierre.

Le 12 mai 2009, le Nouvel Empire de Ghawana est proclamé. Zanta Ier en devient de facto, Empereur. Gorana devient alors officiellement la capitale du pays. Abritant en son sein plus d'un million d'habitants, elle est le fruit d'un immense travail de pourparlers et de coordination. C'est ce qui fait en majeure partie aujourd'hui que l'Empereur Zanta Ier soit considéré comme le descendant d'Imidjibé IV. Très respecté et très célébré aussi, il jouit sur tout l'Empire d'une assez grande popularité. Le fonctionnement du nouvel Empire se veut plus ouvert au peuple, l'Empereur demeure le point central de l'autorité mais la gestion législative est confié, s'ils sont suffisamment nombreux au Ras, qui ne sont autres que les remplaçant des ancien Rois de Provinces. Relativement soudé, l'Empire est depuis lors entré dans une phase de développement et d'apogée, ainsi que d'ouverture au monde, avec pour la première fois, l'apparition sur la carte du micromonde et donc sa reconnaissance, son entrée au CIVES et sa mise en place de relations avec des pays considérés comme amis du Ghawana : la République du Pays de Cocagne ou la République Fédérale d'Abalecon.

Et pour la première fois dans l'histoire du peuple ghawanéen, un homme blanc, étranger bénéficie d'un poste important dans les relations étrangères. Après un tel passé, c'est un immense pas en avant qui est fait en faveur de l'ouverture et peut-être, dans de longues années d'un pardon.

Située au centre du pays et près de la mer du Saraland, Gorana dispose d'un climat clément comparé à d'autres région de l'Empire. Les vents chauds venant du sud-ouest sont très fréquents. Ils apportent souvent des nuages disparates mais surtout de l'humidité, nécessaire aux exploitations agricoles qui s'étendent tout autour de la ville. La Capitale constitue le point central au niveau géographique. Elle sépare le nord désertique du sud peuplée de forêts luxuriantes. Pris entre sable et végétation elle bénéficie de conditions idéales de températures et de précipitations. La température moyenne est de 29°C à l'ombre. Lorsque le vent du nord souffle, l'air devient immédiatement plus chaud, et le thermomètre peut grimper facilement à 43°C à l'ombre. Fort heureusement, la capitale ne manque pas d'eau... ni d'ombre. Le vent de l'est, lui apporte de la fraîcheur, avec des températures pouvant descendre à 6°C. L'air froid des montagnes est le plus dangeureux, non seulement à cause des maladies qu'il sème sur son passage mais aussi à cause du contact avec la mer chaude du Saraland. L'air froid et l'air chaud provoquent de violentes tempêtes de pluie et de vent. La prudence s'impose donc et c'est probablement le vent le plus redouté par le peuple ghawanéen.

Au niveau géographique, Gorana est aussi placée à égale distance, plus ou moins de chaque ville. Par son aspect central elle relie chaque ville à l'autre par des routes très prisées. Elle souffre cependant d'un engorgement fréquent à sa périphérie qui est souvent résolu par la mise en place d'une circulation alternée. Le centre- ville de la capitale est situé sur un petit plateau, culminant à 250 mètres de hauteur. La ville quant à elle dispose de quartiers sur la côte, où bon nombre d'habitants vont profiter de l'eau chaude en toute circonstance. Gorana repose sur une carrière d'or, autrefois exploitée par le Gerolstein. La carrière tourne aujourd'hui au ralenti, en raison de la faible demande de se matériau pourtant précieux.

Le 12 mai est considéré comme la fête nationale. Des cérémonies officielles et des spectacles y sont prévues. De façon quotidienne, la ville est animée par ces inombrables marchés, vendant étoffes, bois, nourriture ou encore sel en provenance du Lac Rose. La vie économique y est développée et au détour des échoppes, il n'est pas rare de croiser quelques troupes de danse ou de musiciens. Dansant au rythme endiablé des tam-tam, des djembés, au son envoutant des flûtes en bambou ou des zurlas, aux intonations de voix de la foule, les troupes animent la ville et lui donne un rythme dynamique. Elles font vivre coeur battant la population qui ne réchigne jamais à se joindre à un spectacle ou à exprimer tout le rythme qu'elle possède dans la peau.

Si les spectacles sont monnaie courante, ce qui anime le plus la ville reste sans aucun doute la vie touristique. Equipée des bâtiments institutionnels, d'un aéroport et de magnifiques paysages, Gorana est un lieu très prisé par les ghawanéens eux-même. La vie politique en est même mise au second plan. Assez calme, comme dans tout Empire s'améliorant de jour en jour, la politique est devenu un domaine assez peu intéressant pour la population qui préfère vivre de façon détachée des grands problèmes du pays. Cependant, la fidélité et le courage du peuple ghawanéen font qu'à aucun moment, il ne réchigne à la tâche. Lorsqu'il s'agit d'oeuvrer pour le bien comun, tous, sans exception s'en donnent à coeur joie.

Les bâtiments de Gorana ont été conçus pour être le plus isolant possible et le plus beau d'aspect possible à l'extérieur. Malgré le travail accompli, l'isolation n'égale pas les bâtiments les plus modernes mais elle suffit pour éviter que les gens n'aient ni trop chaud, ni trop froid. Une grande qualité à été apportée aux matérieux de construction afin de renforcer et de garantir la sécurité des infrastructures. On imaginait mal faire des bâtiments peu solides dans une ville aussi peuplée ! L'aéroport, bien que rudimentaire et moins étendu que d'autres est un point stratégique. Situé à 1 km du centre-ville, un service de navettes par fourgons existe. En très bon état, il est prévu de l'agrandir d'ici les cinq années à venir afin d'y ajouter un héliport et des pistes plus grandes pour les plus gros avions.

Un grand dispensaire a été construit à 10 minutes de l'aéroport. On y soigne les malades et les accidentés. C'est un hôpital performant, bien que bénéficiant de moyens financiers et matériels limités. Les hôtels sont également l'objet d'un contrôle sévère. Abritant une centaine de personne chaque semaine, touristes ou résidents provisoires, ils se doivent d'être solides et propres.

La ville de Gorana dispose d'un grand stade, baptisé Stade de l'Union. C'est là que se jouent les rencontres sportives diverses que tout ghawanéen ne manquera pour rien au monde ! Ce stade peut accueillir 25 000 personnes.

Le siège du CIVES serait donc situé à Gorana. Placé dans un grand bâtiment à dix minutes de l'aéroport, le CIVES bénéfieciera de sa position dans un quartier calme proche du centre-ville. Le choix de cet emplacement s'est fait par rapport au travail et à l'ambiance rigoureuse qui émanent de l'organisation. Il est important à nos yeux que chacun puisse travailler dans un calme ambiant afin de ne pas perturber le travail qui sera fait. A proximité du CIVES, vous trouverez des hôtels particuliers, où les représentants seraient logés à nos frais. Ces hôtels réquisitionnés, permettront à chacun de bénéficier d'une chambre individuelle avec le nécessaire sanitaire. A proximté des hôtels, se trouvent plusieurs restaurants locaux, ou vous pourrez goûter toutes nos spécialités. Un restaurant "blanc" est également à votre disposition dans le cas où le dépaysement gastronomique ne vous conviendrait pas.

Vous serez à dix minutes à pied du centre-ville et de ses animations si vous souhaitez vous changer les idées. La circulation routière est assez simple et fluide que ce soit de l'aéroport au siège, ou du siège et du centre-ville. Deux lignes de bus désservent le quartier, l'une permettant de rejoindre le grand dispensaire, l'autre le Stade de l'Union.

Un chantier de construction a démarré dans ce même quartier, avec l'aide notamment d'Abalecon. Il permettra d'ici deux mois la construction d'un nouveau bâtiment pour le CIVES, plus grand et plus spacieux, et bénéficiant pour sa part d'un parking souterrain sécurisé, de petits appartements sur place, d''un héliport sur le toit et d''un équipement technologique poussé. Le bâtiment que nous proposons donc aujourd'hui n'est que provisoire et permettra au CIVES de sièger, le temps que nous poursuivons la construction du futur siège du CIVES.

La capitale, Gorana, est également au centre de la zone membre du CIVES. Avec la République de Fantispa, l'Ecodéocratie de Prya et la République du Pays de Cocagne à proximité. De façon un peu plus lointaine, la République d'Abalecon, le Royaume de Sverige et le Royaume de Rileko sont également à égale distance. Le Ghawana offre donc une certaine équité entre tous les pays, au niveau du transport et d ela durée de celui-ci. Cet avantage géographique permettra aux représentants et surtout aux pays, de sauvegarder notament l'environnement et de rendre leur trajet moins long et moins pénible.

L'influence d'un tel déménagement dans notre pays reste inestimable. Le chantier permettra déjà l'embauche massive d'ouvriers et le développement de l'emploi dans la ville. Les restaurants et hôtels, bénéficiant de la présence des diplomates et des représentants pourront être les cibles d'un développement économique et d'une notoriété grandissante. La valeur de leur prestige augmenterait et attirerait peut-être une clientèle plus fortunée. Nous espérons enfin pouvoir satisfaire les goûts de chacun avec les différents spectacles culturels et les différents monuments présents et notamment grâce au bouche à oreille faire évoluer davantage le tourisme au sein de la ville.

L'argent gagné servira au développement de Gorana, avec notamment, la construction d'une Grande Université, l'amélioration du Dispensaire, de l'aéroport, de notre zone portuaire et également la construction de nouveaux quartiers. Il est important pour nous, devant la situation en developpement de notre pays de participer activement à son développement.

La présence du siège du CIVES apportera énormément à l'Empire de Ghawana au niveau micromondial. Cela confirmera la confiance que nous essayons d'inspirer auprès de nos partenaires diplomatiques mais aussi des autres pays avec lesquels nous n'avons pour l'instant aucun lien. La politique d'ouverture que son Impériale Majesté a mise en place depuis le début n'a jamais été abandonnée. Il n'y a pas eu de retour en arrière. La cohérence diplomatique a été préservée. Nous espérons que ce siège renforcera les liens d'amitié et de collaboration entre le Ghawana et les autres pays, ces liens qui sont si chers et si importants à notre développement et au bien-être de notre peuple.